30 ans des critères de Copenhague : halte à l’élargissement !
Les 30 ans des critères de Copenhague devraient constituer un moment de réflexion sur l'avenir de l'Union européenne, mais le Parlement européen semble engagé dans une course effrénée vers l'élargissement, mettant de côté toute prudence et sacrifiant la souveraineté des États membres sur l'autel d'une ambition démesurée. Ces critères, institués en 1993, définissent les conditions politiques et économiques que les pays candidats doivent remplir pour adhérer à l'Union européenne, incluant le respect de l'état de droit, de la démocratie, la stabilité des institutions, les droits de l'homme, et la présentation d'une économie de marché viable. Le texte proposé, sous couvert de réaffirmer l'importance de ces critères, révèle plutôt une obsession pour l'extension, présentée comme l'instrument ultime de la politique étrangère de l'UE. L'analyse critique de cette résolution dévoile un cynisme flagrant, utilisant la crise en Ukraine comme prétexte pour justifier une expansion qui, de manière inquiétante, sert à affaiblir davantage la souveraineté des États membres. Le Parlement ne protège pas nos intérêts nationaux, il les combat pour accroitre encore le pouvoir de la Commission. Il ne supporte plus qu'un pays comme la Hongrie puisse bloquer toute réforme qui va contre ses intérêts, et bien souvent contre les nôtres. En supprimant le droit de véto des Etats, l'Union européenne déposséderait les peuples de ce qui est le coeur de leur souveraineté et la base de notre constitution : nul ne peut décider à la place des Français ce que doit être notre avenir. En clair, les Etats perdraient leur veto sur de futures adhésions, la France ne pourrait pas s'opposer à l'entrée de la Turquie ou de l'Albanie dans l'UE. De plus, la critique sévère envers la Hongrie, basée sur des différends bilatéraux, montre clairement le mépris du Parlement pour les intérêts nationaux légitimes. Ce texte ne sert qu'à exiger des États membres qu'ils sacrifient leurs préoccupations nationales au nom d'une ambition européenne déconnectée de la réalité. Les députés français du groupe ID ont voté contre cette résolution qui ne reflète en aucun cas les véritables intérêts des États membres. En sacrifiant la souveraineté au profit d'une Commission européenne toujours plus puissante, les eurocrates font preuve d'une arrogance inacceptable. Les citoyens européens doivent s'opposer fermement à une vision de l'Union européenne qui ne fait que compromettre la liberté et l'indépendance de ses États membres.
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Le moment est venu de faire entendre votre voix pour défendre la souveraineté nationale face à une résolution au Parlement européen qui menace nos droits et notre diversité. Le texte actuellement débattu sous couvert de réaffirmer les critères de Copenhague est en réalité un cheval de Troie visant à précipiter l'élargissement de l'Union européenne, tout en affaiblissant notre capacité à décider de notre propre avenir. Rejoignez-nous dans cette mobilisation essentielle en signant notre pétition, montrons à nos élus que nous refusons de sacrifier nos droits nationaux au nom d'une ambition européenne déconnectée de la réalité.
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