Salaires minimum en Europe
Mardi 7 juin, le Parlement européen et les Etats membres sont parvenus à un accord visant à promouvoir in fine un salaire minimum européen. Nous nous opposons fermement à un SMIC européen qui pousserait les Etats membres à s’aligner sur les salaires les plus bas afin de répondre aux attentes du libre échangisme renforcerait l’hégémonie de Bruxelles sur les Nations !
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Le Parlement européen conjointement aux pays membres de l’Union Européenne, se sont entendus pour mettre en œuvre une directive visant à fixer un salaire minimum pour chaque Etat. Cette directive promeut les négociations collectives dans l’ordre juridique interne de chaque Etat pour garantir des salaires minimums «adéquats» dans toute l'Union. A la lecture du texte, plusieurs éléments peuvent apparaître contradictoires quant aux garanties apportées par l’Union Européenne se défendant de vouloir instaurer un SMIC européen. Les critères de détermination uniformes du salaire minimum sont prémonitoires d’une future coordination salariale. De plus, les 21 Etats ayant déjà fixé une rémunération minimale au niveau national auront l’obligation d’évaluer si leur salaire minimum légal existant est suffisant pour assurer un niveau de vie décent. Ces différentes conditions feront l’objet de rapports annuels que les gouvernements devront présenter au Parlement Européen et au Conseil. S’il est incontestable que le niveau de vie doit être suffisamment digne pour chaque salarié européen, il ne faut surtout pas que cette directive soit la porte ouverte à un salaire minimum européen qui aurait pour effet délétère de revoir les salaires minimums préexistants en les harmonisant par le bas. La délégation française du groupe Identité et Démocratie que nous représentons, s’opposera fermement à un salaire minimum uniforme au sein de l’UE en ce qu’il représente une menace pour la rémunération des salariés français.
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